La Banque Postale prend son envol et quitte la Société Générale

Banque Postale

Désireuse d’amplifier son dynamisme, la Banque Postale va racheter ses parts à la Société Générale dans leur coentreprise spécialisée en crédit consommation. Elle se veut être une banque prospère sous son projet de s’ouvrir vers d’autres activités bancaires, mais surtout dans sa vision de favoriser ses activités habituelles.

La Banque Postale a pu effectuer son premier pas dans le marché des crédits consommations suite à un partenariat signé avec la Société Générale. D’après une source d’information fiable, le contrat qui a formé la coentreprise entre ces deux organismes prendra son terme dans les six premiers mois de l’année 2019. Cette décision de prise d’envol ne peut être qu’avantageuse pour la Banque Postale qui opère surtout dans le domaine du prêt personnel rapide, mais restera néanmoins un coup dur pour la Société Générale. Atteindre une part de marché de plus de 8 % d’ici à 2023 dans le prêt personnel, contre 5,5 % aujourd’hui en 2018 s’inscrit entre autres comme défi principal de la Banque Postale.

La Banque Postale veut élargir ses horizons

L’activité principale de la Banque Postale rimait toujours avec le crédit à la consommation. Désormais, dans son projet, celle-ci va mettre la barre plus haute et souhaite s’engager dans d’autres activités pour satisfaire au mieux la clientèle. Le rapprochement avec la CNP confère à la Banque Postale un atout majeur dans le domaine de l’assurance auquel elle exerce. Cependant, elle peut devenir une Banque assureur à part entière et dans ce cas, gagner en matière de catégorisation.

Une analyse d’un spécialiste du secteur a fait ressortir que « Les niveaux des marges des activités de la Banque Postale sont élevés, pourtant, les niveaux de risques sont faibles ». En clair, grâce à son détachement de la Société Générale, la Banque Postale peut espérer rapatrier de la valeur, mais aussi étendre ses opportunités de développement.

Une banque ambitieuse dans le domaine du financement des entreprises

La Banque Postale est longtemps reconnue en tant que spécialiste du métier de la trésorerie ou la monétique. Donc, la gestion des ressources liquides sera de telle sorte qu’une fois les engagements honorés, les excédents serviront pour combler les déficits dégagés.

Serge Bayard, Directeur des entreprises et du développement des territoires de la banque, a confié que la Banque Postale désirait, dans 4 ou 5 ans, atteindre le double de son activité de financement des entreprises. Dans la poursuite de ces objectifs, l’établissement souhaite mobiliser ses liquidités encombrantes en période de taux bas. Il est important de noter qu’à l’heure actuelle, elle a réussi à se placer en tête de liste par rapport à ses concurrents en financement. Les responsables du pilotage de la banque projettent un placement plus recommandé en crédit d’entreprise.